JACOLLIOT (Louis). Les Ravageurs de la mer.

Paris, Librairie Marpon et Flammarion, [1890], gr. in-8 (28 x 19,5 cm), percaline rouge. Au premier plat, noir, bleu et or, large décor comportant quatre portraits-médaillons aux angles représentant les différents peuples humains (un Indien, un Africain, un Japonais, une Européenne), au centre médaillon doré (l'ours Fritz se promenant dans la mâture de la goélette la Suzann, p. 33), entouré de deux lions rugissant de part et d'autre, en haut, faisceau d'armes et d'outils (haches, fourches, piques, lance, fusil, baïonnettes, ancre, etc.), encadrement de bambous et de nattes. Au second plat, encadrement de motifs en forme de vague et vignette octogone au centre, au dos, motifs de bambou et de nattes empruntés au plat, en bas et en haut, au centre ancre, palmes et faisceau d'armes et d'outils (dans un arrangement différent de celui du plat), tr. dorées (Trinquier, dessin, J. Hermin, graveur), (4)-588 pp. ¦Édition originale illustrée de 75 dessins par Ch. Clérice, publiée en 74 livraisons. Livre I : Les Pirates du Maëlstrom (Le capitaine Satan, Laîné des Biörn), Livre II : LIle sans nom (Le Repaire des Ravageurs, LIle sans nom), Livre III : La Mer libre (Loncle Magnus, Le Pays des glaces, Un drame aux glaciers du pôle Nord).Première publication en feuilleton dans Le Journal des voyages n° 643-721 (3 novembre 1889 au 3 mai 1891), de ce grand roman daventures de pirates situé dans les mers boréales.« Les Ravageurs de la mer, dit une annonce parue dans la Revue bleue (1890) sont le dernier ouvrage d'aventures et de voyages du fécond écrivain que la mort vient de nous enlever. Toute la jeunesse a lu les Mangeurs de feu et le Coureur des Jungles. Les Ravageurs de la Mer terminent avec la mort de l'illustre écrivain ces récits si intéressants qui ont fait la joie des jeunes lecteurs. » Une nécrologie paraît dans le Journal des voyages (n°700, 1er décembre 1890, p. 306). En fait, le magazine, qui a publié ses trois précédents ouvrages, publiera encore un roman posthume, Perdus sur locéan (1892-94).Ordinairement, les histoires de pirates se situent dans les Caraïbes ou dans lOcéan Indien, leurs repaires habituels, parfois elles concernent les pirates des mers de Chine.  Exemplaire magnifique.